Une hausse de l’inflation est aujourd’hui incontestable depuis le début de l’année 2010. Les matières premières, l’énergie et les produits agricoles ont en effet connus des hausses spectaculaires et beaucoup se posent la question suivante :
Que pouvons-nous attendre pour les années qui viennent ?
L’inflation, mesurée par l’IPC (Indice des Prix à la Consommation), permet de déterminer la baisse de valeur de la monnaie au cours du temps, car il s’agit bien ici de perte de valeur de la monnaie au cours du temps !
L’inflation perçue et l’inflation mesurée semblent plus que jamais éloignées dans l’opinion publique. La perception subjective et la mesure objective peuvent dans ces conditions ne pas concorder. La raison est simple, « mesurer l’inflation consiste à observer un « panier » pondéré de biens représentatifs de l’ensemble des biens consommés ».
Dans l’IPC, certains postes de dépense importants n’apparaissent pas, comme l’immobilier par exemple, premier poste de dépense des français, mais qui est considéré comme un investissement et non de la consommation.
Dans ces conditions, et ce malgré des prix à la pompe de plus en plus élevés ces dernières semaines, des prix agricoles qui flambent, et des prix de l’immobilier en pleine bulle, l’inflation mesurée reste modéré en France (autour de 2.5% en 2011). Nous sommes loin des records des années 1970 à 1980 comme en témoigne le graphique ci-dessous : (suite…)